Médiathèque
Intelligence artificielle au service de la santé mentale - Description du projet RELAI : séminaire-midi disponible en ligne
Résumé
L’objectif du projet RELAI (Respectful and Explainable AI to Support Struggling People and Mental Health Practitioners) est de fournir aux personnes à risque, aux patients et aux praticiens des indicateurs d’état de santé mentale grâce à une analyse du comportement en ligne réalisée par des outils basés sur l’intelligence artificielle. En accordant une attention particulière au dépistage précoce des troubles de santé mentale, le projet se concentre sur l’analyse de la production textuelle sur les réseaux sociaux et des interactions sur les plateformes en ligne. Mené par une équipe hautement multidisciplinaire, le projet RELAI vise à créer un système basé sur l’IA respectueux et explicable, qui garantira confidentialité, transparence et fiabilité à ses utilisateurs.
À propos
Marie-Jean Meurs
Elle est professeure au Département d’informatique de la Faculté des sciences de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Ses travaux de recherche portent sur l’intelligence artificielle et notamment sur l’apprentissage automatique pour le traitement du langage naturel et l’analyse des données massives.
Spécialiste de l’analyse de sentiment appliquée à la santé, elle est également membre fondatrice et coordonnatrice d’HumanIA, groupe de recherche en sciences et humanités sur l’intelligence artificielle, affilié au CIRST.
Christophe Malaterre
Après avoir terminé sa maîtrise en Technology and Public Policy au MIT, Christophe Malaterre se rend au doctorat en Philosophie des sciences à l’Université de Paris 1 – Panthéon Sorbonne, où il obtient aussi un DEA en Histoire et philosophie des sciences. Il est membre du réseau européen d’astrobiologie COST TD11308 Life-Origins en plus d’être membre fondateur du Réseau montréalais de philosophie des sciences. Il a entre autres reçus en 2009 le Prix Solennel de la Chancellerie de la Chancellerie des Universités de Paris et le prix Jeune chercheur de la Société de Philosophie des Sciences 2010.