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«Vitalisme et mécanisme (1886)», traduction, présentation et annotations par G. Bolduc

Description

Le vitalisme se présente comme une théorie du vivant se déployant princi­pa­lement aux XVIIIe et XIXe siècles. Mais on insiste peu sur l’hétérogénéité de ce mouvement aussi bien philosophique que médical, métaphysique que scientifique, ontologique qu’épistémologique. Ce sont ses adversaires qui ont proposé du vitalisme une image unifiée et simplifiée.

Les études réunies dans ce livre cherchent, à l’inverse, à redonner à entendre toutes les équivocités qui traversent un vitalisme pluriel, afin de mieux saisir les débats intenses qu’il a pu susciter. C’est en rendant justice à sa richesse spéculative que l’on peut également éclairer les raisons de ses prolongements jusqu’au cœur du XXe siècle. Enfin et surtout, c’est en donnant à lire, parfois pour la première fois en français, des œuvres ou de larges extraits de certains de ses représentants ou critiques (Ralph Cudworth, Ernst Georg Stahl, Paul-Joseph Barthez, Hermann Lotze, Gustav Bunge, Hans Driesch, Charlie Dunbar Broad), que l’on aura une idée plus fidèle du travail des concepts et des problèmes au sein des vitalismes.


Avec les contributions de :

Ghyslain Bolduc, Sarah Carvallo, Laurent Clauzade, Hugo Dallacosta, Anne Devarieux, Barthélemy Durrive, Guido Giglioni, Charlotte Morel, Bertrand Nouailles, Alain Petit, Mariana Saad, Emmanuel Salanskis, Charles Wolfe.

Référence

Bunge, G. (2024). Vitalisme et mécanisme (1886)», traduction, présentation et annotations par G. Bolduc. Dans B. Nouailles (dir.), Les Vitalismes. Histoire d’une équivoque? (p. 419-437). Paris : Hermann.

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