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Thomas Kuhn. La structure des révolutions scientifiques

Description

Au début du quatrième volume de son Histoire sociale de l’art et de la littérature consacré au monde contemporain (réalisme, impressionnisme, cinéma), l’historien hongrois Arnold Hauser présente l’époque qui s’ouvre avec la Monarchie de Juillet comme celle qui était encore la sienne et celle de ses lecteurs. C’est vers 1830, dit-il, que les bases et les orientations du siècle qui vient se mettent en place, que l’ordre social dans lequel sont encore enracinés les hommes de son époque s’implante, avec ses antagonismes et ses contradictions. À l’origine de ce numéro de Philo & Cie, il y a une question que le jugement de Hauser sur la durée d’une sensibilité morale, esthétique ou intellectuelle fait naturellement surgir : et nous, à quelle époque appartenons-nous ? Il est clair en tout cas qu’il ne s’agit plus de celle de l’historien marxiste. Mais comment la caractériser, de quand la dater ? De manière tout à fait intuitive, mais guidés tout de même par une fréquentation constante de l’activité intellectuelle de notre temps, il nous a semblé que la réponse ne pouvait connaître un début de formulation qu’en partant de l’immédiat après-guerre, moment même en somme où Hauser marquait le terme de la précédente. Bien entendu nous n’avons considéré que les domaines qui nous sont plus familiers, ceux de la philosophie et des sciences humaines.

Référence

Guillin, V. (2016). Thomas Kuhn. La structure des révolutions scientifiques. Philo & Cie, 13, 40-42.

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