Aller au contenu

Welfare, Health, and the Moral Considerability of Nonsentient Biological Entites

Description

Cet article discute d’une objection à la thèse défendue par plusieurs biocentristes et écocentristes selon laquelle les entités biologiques non sentientes (ex. : organismes, espèces, écosystèmes) se qualifieraient comme candidates à la considérabilité morale. Cette objection découle de la critique des « théories objectives du bien-être » formulée par Wayne Sumner (1996) et, plus particulièrement, de sa critique des théories du « bien propre » défendues par les biocentristes et les écocentristes, lesquelles définissent ce bien en relation avec les concepts biologiques de fonction et de téléologie. La critique de Sumner offre un certain appui au scepticisme généralement suscité par ces théories chez les auteur·e·s œuvrant dans le domaine de l’éthique animale, en ce qu’elle fait valoir que celles-ci sont plus plausiblement interprétées comme concernant une forme de valeur perfectionniste s’appliquant aux entités biologiques non sentientes que comme concernant leur bien-être. Cet article soutient que la manière la plus prometteuse de répondre à cette critique pour les biocentristes et les écocentristes consiste à faire valoir d’une part, que les théories du bien propre qu’elles et ils défendent doivent être interprétées comme des théories de la santé des entités biologiques plutôt que comme des théories (de leur bien-être ou) de leur valeur perfectionniste, et d’autre part, que la possibilité pour les entités biologiques non sentientes d’être en plus ou moins bonne santé suffit à les rendre candidates à la considérabilité morale.

Référence

Dussault A. C. (2018). Welfare, Health, and the Moral Considerability of Nonsentient Biological Entites, Les ateliers de l'éthique, 13(1), 184–209.

Axe associé

Profil lié