Revue de presse

Mécaniser la pensée, percer le mystère de la conscience, inventer des machines capables de réaliser des prouesses inimaginables..­. Dans les années 1960, l'idée qu'une machine imite l'intelligence et l'esprit analytique de l'humain a mené à la création du terme « intelligence artificielle » (IA). Aujourd'hui, l'IA fait partie de nos vies. Comment faut-il aborder l'avenir de son développement? Normand Baillargeon approfondit cette question avec Simon Lacoste-Julien, professeur d'informatique à l'Université de Montréal, Marie-Jean Meurs, professeure d'informatique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Matthieu Dugal, journaliste spécialisé en technologie et animateur à ICI Première, et Marc-Antoine Dilhac, professeur adjoint de philosophie à l'Université de Montréal.  

Marie-Jean Meurs estime que nous accordons trop de place aux informaticiens dans les discussions éthiques et les influences sociales de l’IA. « Il y a plusieurs manières de réguler l’IA : par des lois, par des règlementations, par des standards et par des incitatifs », affirme-t-elle.

Il n'est pas si lointain le temps où les médecins du Québec croyaient que l'hérédité, et non la contagion, était la théorie la plus plausible pour expliquer la tuberculose. À ce sujet, les médecins de la Belle Province ont d'ailleurs mis du temps à se rallier à leurs collègues des États-Unis et d'Europe. Alexandre Klein, spécialiste de l'histoire des sciences médicales, revient sur cette époque où les médecins d'ici épousaient une théorie concurrente à celle qui prévalait pourtant partout ailleurs au sujet de la tuberculose.

Dans sa chronique mensuelle à l'émission Les années lumière, Yves Gingras remet en question la pertinence d'étudier la génétique de l'homosexualité en rappelant l'importance des facteurs sociaux­ dans le développement humain.

Les scientifiques sortent parfois de leur laboratoire pour apprécier la vie à l'extérieur. Il arrive même qu'ils prennent le large pour saisir le pouls d'un nouvel écosystème. Notre collaborateur Yves Gingras a déniché quelques journaux de voyage écrits par d'illustres scientifiques.

Dans le cadre de sa chronique à l'émission Les années lumière, Yves Gingras effectue un retour sur la vie du Frère Marie-Victorin qui était un scientifique, mais aussi un grand intellectuel public.

Yves Gingras aborde les principes éthiques dans l'élaboration de recherche dans les années 60 et 70, dans une chronique à l'émission La croisée en lien avec la poursuite de cinq Inuits contre le gouvernement fédéral qui ont fait l'objet d'expériences scientifiques durant ces années.

« [...] lorsqu'on fait des expériences sur les humains, est-ce qu'on leur a expliqué les conséquences? Est-ce qu'on a eu un consentement averti? »

En entrevue au 15-18 à la radio de Radio-Canada, Robert Gagnon aborde les contributions méconnues, mais importante pour le développement du Québec, de l'ingénieur Augustin Frigon, dans le cadre de la sortie du livre Augustin Frigon : sciences, techniques et radiodiffusion dont il est coauteur.

Il se rend compte que les Canadiens français connaissent une infériorité économique par rapport aux Canadiens anglais, indique Augustin Frigon. Toute sa vie, il va se dire qu’il faut inculquer un sens industriel aux Canadiens français, que les Anglais ont déjà.

Guillaume Dandurand était en entrevue à l'émission Sur le vif de la radio de Radio-Canada à Ottawa, afin de discuter des façons dont l'intelligence artificielle peut aider le travail humanitaire.

Dans le cadre de sa chronique à l'émission Les années lumière, Yves Gingras aborde les enjeux éthiques inhérents aux nouvelles technologies d'édition génomique.

L’émission radiophonique Je vote pour la science, de l’Agence Science-Presse, propose un entretien avec Yves Gingras et Daniel Baril afin de réfléchir aux (im)possibilités d’un dialogue entre la science et la religion.

Yves Gingras aborde la modélisation mathématique des comportements humains dans le cadre de sa chronique à l'émission radiophonique Les années lumière.

L'émission radiophonique Les années lumière propose la chronique « Le retour du nucléaire sous la loupe d'Yves Gingras ».

À l'émission Les années lumière, Vincent Larivière aborde la question de la présence des femmes en science dans le cadre de la chronique « Femmes en recherche, science plus fiable? ».

Jonathan Roberge prend part à la série « L’Homo numericus : des données et des hommes » de l’émission Désautels le dimanche et discute de la surveillance numérique dans le contexte d'une nouvelle forme d’économie capitaliste axée sur la surveillance (début à 5:51).

En entrevue à Ici Acadie (Radio-Canada), Guillaume Latzko-Toth nous parle des enjeux du partage d’informations à caractère privé sur les plateformes de médias sociaux et via les objets connectés (segment d’émission La protection des données personnelles sur le web).

En entrevue à Midi info dans la foulée de l’arrestation de la dirigeante du géant des télécommunications Huawei, Yves Gingras aborde la question de la transparence des universités quant au financement de la recherche par des fonds privés en raison de la présence d’enjeux de propriétés intellectuelles importants.

L'émission Y a pas deux matins pareils de Radio-Canada Toronto souligne les 150 ans du tableau périodique avec une entrevue d'Yves Gingras (à 8h16).

L'Association francophone pour le savoir (ACFAS) propose une balado audio qui trace le portrait de la sociologue Céline Saint-Pierre, professeure émérite en sociologie de l'UQAM et membre émérite du CIRST.

Yves Gingras commente la disparition du mot science du nom du nouveau ministère de l’Économie et de l’Innovation dans sa chronique à l’émission Les années lumière (à 13h09).

Jean-Louis Trudel et Jean-François Chassay reviennent sur leur article de blogue « De l’utilité de la science-fiction » à l’émission radiophonique Plus on est de fou plus on lit! (début à 14h40).

Julien Prud’homme discute du surdiagnostic, un problème de plus en plus reconnu dans le domaine de la santé, dans le cadre d'une entrevue accordée à Canal M, la radio de Vues et Voix.

À l’orée de l’élection provinciale, Yves Gingras propose un regard averti sur la politique scientifique québécoise (à 13h42).

Dans un article retraçant l'étonnant destin de Livia Thür, première présidente de l'ACFAS, on retrouve un entretien audio réalisé par Yves Gingras en 1992 dans le cadre de la rédaction de son livre Pour l'avancement des sciences : histoire de l'ACFAS, 1923-1993.

Yves Gingras met en garde contre ceux qui pensent que les données massives permettront de se débarrasser des théories scientifiques.

Comment écrire aujourd'hui une histoire des sciences? Comment, dans un espace public désormais saturé de « faits alternatifs », poursuivre le nécessaire travail de vulgarisation scientifique pour garder les idées claires? Réponses avec le sociologue et historien des sciences Yves Gingras.