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Le double effet du capital culturel sur la réussite scolaire

Description

Le Québec, comme l’ensemble des provinces canadiennes, a fortement investi dans l’enseignement postsecondaire depuis le début des années 1960. Les cheminements scolaires et la structure du système éducatif en ont été profondément transformés. De nombreuses personnes, en provenance de différentes fractions sociales et d’âges variés, ont davantage investi l’école, particulièrement au niveau des études supérieures. Les progrès en matière de démocratisation réalisés à ce jour sont indéniables. Cependant, des processus de reproduction sociale persistent et produisent toujours des inégalités sociales. Si, depuis le milieu des années 1980, les politiques éducatives ont donné lieu à de nouvelles réformes davantage axées sur sa néolibéralisation, la question des inégalités revient aussi à l’ordre du jour.


Les contributions réunies dans cet ouvrage visent à mieux comprendre la situation récente des inégalités scolaires et de l’expérience étudiante. Leur point commun tient dans l’approche longitudinale, permettant d’analyser les liens entre les changements historiques et les parcours éducatifs. Cette approche jette un éclairage inédit sur le développement de l’enseignement supérieur, les choix politiques et leurs effets sur les inégalités et la diversité des expériences scolaires. En ce sens, tous les acteurs et actrices de l’enseignement supérieur sont interpelés : la lecture des contributions éclairera leur expérience étudiante, enseignante ou gestionnaire.

Référence

Moulin, S. et Gingras, G. (2023). Le double effet du capital culturel sur la réussite scolaire. Dans P. Doray, B. Laplante, P. C. Kamanzi et A. Pilote (dir.), Enseignement supérieur et inégalités sociales : Entre politiques publiques et parcours éducatifs (p. 153-166). Québec: Presses de l’université du Québec