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Le paradoxe du développement de la sociologie de l’éducation au Québec

Description

L’article présente à partir de l’exemple québécois des évolutions qui ont concerné la sociologie de l’éducation dans de nombreux pays. Un paradoxe apparaît : les questions d’éducation ont presque disparu des départements universitaires de sociologie, en revanche la discipline joue un rôle structurant dans la constitution de nouveaux domaines concernant le genre, les minorités, les villes, l’enfance. Dans ce cadre, elle joue un rôle important dans la constitution de l’opinion et les débats politiques. La situation québécoise présente cependant une originalité. Dans les pays européens, les rapports de confiance qui s’étaient établis dans les années 1960 entre les sciences sociales, l’opinion et les politiques d’État-providence n’ont pas résisté aux difficultés rencontrées par les tentatives de démocratisation. L’expertise est passée à des Centres de ressources internationaux qui filtrent les résultats des recherches universitaires. Au Québec, la circulation des savoirs sur laquelle s’était appuyée la Révolution tranquille s’est maintenue.

Référence

Doray, P., Groleau, A. et Lessard, C. (2017). Le paradoxe du développement de la sociologie de l’éducation au Québec. Éducation et sociétés, 40(2), 145-166.

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