Revue de presse

Pour Vincent Larivière, la COVID-19 révèle les failles profondes de l'institution scientifique, notamment entre les hommes et les femmes.

Dans cet épisode du podcast Ceteris Never Paribus, Till Düppe s'exprime sur le développement de la science économique en Allemagne de l'Est, fortement inspirée par la pensée économique marxiste-léniniste.

Les politiciens prétendent tous baser leurs décisions sur la science, mais ces décisions divergent considérablement. Éric Montpetit s'exprime sur ce paradoxe et sur la place des scientifiques dans la prise de décision politique.

Mêmes connaissances scientifiques, réponses gouvernementales différentes : la COVID-19 permet de réaliser des expériences naturelles qui peuvent révéler les effets de certaines variables sur la propagation de l'épidémie, note Yves Gingras.

Dans le contexte de la pandémie actuelle, les prépublications foisonnent et sont reprises sans discernement dans les médias, ce qui mène à des effets pervers selon Yves Gingras.

Le frère Marie-Victorin, dans son dévouement pour la recherche et la connaissance, reste particulièrement inspirant aujourd'hui, selon Frédéric Bouchard.

Dans cette entrevue détaillant son texte paru dans La Presse, Vincent Larivière revient sur les mécanismes empêchant la libre circulation des connaissances et les conséquences de ces entraves pour la société.

Si la situation exceptionnelle dans laquelle se trouve le Québec en raison de la pandémie de COVID-19 justifie des mesures qui le sont tout autant, il faut néanmoins s'assurer que les restrictions imposées aux citoyens de même que les outils de surveillance mis en place par les autorités pour contrôler les déplacements de la population disparaîtront après la pandémie, selon Alexandre Klein.

La géolocalisation, panacée pour le déconfinement ? Pas si simple, selon Jonathan Roberge, qui qualifie cette idée de techno-solutionniste.

Dans cette entrevue réalisée par le Centre de recherche interdisciplinaire sur la diversité et la démocratie (CRIDAQ), Frédéric Bouchard approfondit ses arguments présentés à La Presse sur l'importance de la recherche et du talent dans la résolution de problèmes sociétaux tels que la COVID-19.

Prépublication, court-termisme ou encore conflit entre statistique et médecine : voilà quelques-uns des phénomènes observés par Yves Gingras autour de la COVID-19.

Les progrès technologiques des dernières décennies ont profondément transformé la manière dont est pratiquée la recherche scientifique. Le temps d'une science lente et mûrement réfléchie cède la place à une pratique plus industrialisée. Doit-on ralentir la science ? Risquerait-on d'en freiner le progrès ?

Selon Yves Gingras et Kristoff Talin, plus nous pratiquons une religion et plus nous sommes proches de groupes religieux, moins nos connaissances scientifiques seraient grandes et moins notre attitude envers la science serait favorable. Matthieu Dugal et Alain Crevier discutent de cette corrélation, dont ils ne sont nullement surpris.

Au micro des Années lumière, Yves Gingras présente les résultats de l'étude menée avec Kristoff Talin sur les liens entre croyances religieuses et connaissances scientifiques.

Pour souligner l'entrée dans la nouvelle décennie, l'émission Les années lumière revient sur la science dans les années 1920 notamment grâce au témoignage d'Yves Gingras.

Suite à l'excitation et à l'espoir, l'intelligence artificielle serait-elle rendue à l'étape de la déception ? C'est ce que pense Yves Gingras, qui suggère que l'intelligence artificielle devrait plutôt s'appeler intelligence apparente.

Les médias s'accordent parfois pour garder secrète une nouvelle avant une certaine date : c'est ce qu'on appelle un embargo de publication. Dans le milieu de la recherche, cette règle s'applique à travers la médiation des scientifiques eux-mêmes et aussi celle des grandes revues scientifiques, comme l'étaye Yves Gingras en s'appuyant sur des exemples historiques.

Le changement d'heure est-il toujours utile de nos jours ? C'est ce dont Yves Gingras a discuté lors de l'émission Par ici l'info.

Mécaniser la pensée, percer le mystère de la conscience, inventer des machines capables de réaliser des prouesses inimaginables..­. Dans les années 1960, l'idée qu'une machine imite l'intelligence et l'esprit analytique de l'humain a mené à la création du terme « intelligence artificielle » (IA). Aujourd'hui, l'IA fait partie de nos vies. Comment faut-il aborder l'avenir de son développement? Normand Baillargeon approfondit cette question avec Simon Lacoste-Julien, professeur d'informatique à l'Université de Montréal, Marie-Jean Meurs, professeure d'informatique à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Matthieu Dugal, journaliste spécialisé en technologie et animateur à ICI Première, et Marc-Antoine Dilhac, professeur adjoint de philosophie à l'Université de Montréal.  

Marie-Jean Meurs estime que nous accordons trop de place aux informaticiens dans les discussions éthiques et les influences sociales de l’IA. « Il y a plusieurs manières de réguler l’IA : par des lois, par des règlementations, par des standards et par des incitatifs », affirme-t-elle.

Il n'est pas si lointain le temps où les médecins du Québec croyaient que l'hérédité, et non la contagion, était la théorie la plus plausible pour expliquer la tuberculose. À ce sujet, les médecins de la Belle Province ont d'ailleurs mis du temps à se rallier à leurs collègues des États-Unis et d'Europe. Alexandre Klein, spécialiste de l'histoire des sciences médicales, revient sur cette époque où les médecins d'ici épousaient une théorie concurrente à celle qui prévalait pourtant partout ailleurs au sujet de la tuberculose.

Dans sa chronique mensuelle à l'émission Les années lumière, Yves Gingras remet en question la pertinence d'étudier la génétique de l'homosexualité en rappelant l'importance des facteurs sociaux­ dans le développement humain.

Les scientifiques sortent parfois de leur laboratoire pour apprécier la vie à l'extérieur. Il arrive même qu'ils prennent le large pour saisir le pouls d'un nouvel écosystème. Notre collaborateur Yves Gingras a déniché quelques journaux de voyage écrits par d'illustres scientifiques.

Dans le cadre de sa chronique à l'émission Les années lumière, Yves Gingras effectue un retour sur la vie du Frère Marie-Victorin qui était un scientifique, mais aussi un grand intellectuel public.

Yves Gingras aborde les principes éthiques dans l'élaboration de recherche dans les années 60 et 70, dans une chronique à l'émission La croisée en lien avec la poursuite de cinq Inuits contre le gouvernement fédéral qui ont fait l'objet d'expériences scientifiques durant ces années.

« [...] lorsqu'on fait des expériences sur les humains, est-ce qu'on leur a expliqué les conséquences? Est-ce qu'on a eu un consentement averti? »